Juliette Mézenc se définit comme écrivaine sauf quand elle écrit. Le numérique, les métadonnées et le virtuel plus largement occupent une place importante dans son œuvre. Ainsi, dans Des espèces de dissolution (L’Attente, 2019), le personnage partage son temps entre des expériences de dissolution dans un champ qui le font réapparaître toujours plus loin, et les navigations virtuelles sur Google Maps à la recherche des lieux de ses réapparitions ou de sa sœur décédée dans les archives de l’application. Elle travaille sur différents médias au-delà du livre, tels que les vidéopoèmes ou encore le jeu vidéo FPS littéraire qu’elle a créé avec le sculpteur Stéphane Gantelet, Le journal du brise-lames : les joueur.euse.s arpentent un environnement virtuel où lire permet de gagner des points de vie. Son dernier ouvrage, Les cahiers de Bassoléa, Almanach pratique et poétique sur la ligne de partage des eaux est publié aux éditions de l’Attente (2022).
Juliette Mezenc © Françoise Valéry